Le Pen sur les chambres à gaz : enquête ouverte pour contestation de crime contre l’humanité

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour contestation de crime contre l’humanité après les propos tenus par le président d’honneur du Front national sur les chambres à gaz ce jeudi matin.

La justice se penche de nouveau sur le cas de Jean-Marie Le Pen. Après le tollé provoqué par les propos du président d’honneur du Front national, qui a de nouveau qualifié jeudi les chambres à gaz de "détail" de la Seconde guerre mondiale, le parquet de Paris a décidé d’ouvrir une enquête pour contestation de crime contre l’humanité. Le dossier a été confié à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP).

Cette nouvelle sortie de piste de Jean-Marie Le Pen a consterné de nombreuses associations. La Licra, SOS Racisme, le Crif et l’UEJF ont exprimé leur indignation, certaines allant même jusqu’à porter plainte contre le fondateur du FN. La présidente du FN Marine Le Pen a été contrainte une nouvelle fois jeudi de se désolidariser des propos de son père, avec lesquels elle s’est dite "en profond désaccord sur le fond et sur la forme".

Jean-Marie Le Pen a déjà été condamné à plusieurs reprises par des tribunaux civils pour ses propos tenus pour la première fois en 1987. Il risque jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende pour cette affaire.

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