Le Parlement européen confirme que le Maroc est bien le partenaire numéro un de l’Europe au Sud de la Méditerranée (député européen)

Une semaine après le vote positif sur le nouvel accord agricole UE-Maroc, le Parlement européen confirme, une fois de plus, que le Royaume est bien le partenaire numéro un de l’Europe au Sud de la Méditerranée, a affirmé, mercredi, Gilles Pargneaux, député européen et président du groupe d’amitié parlementaire UE-Maroc à l’issue de l’adoption de l’accord de pêche en commission.

«Les députés européens ont aujourd’hui donné, en commission de la pêche, leur feu vert à un nouvel accord de pêche UE-Maroc en accord avec l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne et au bénéfice du développement économique des populations du Sahara», a indiqué le député européen dans un communiqué.

Pour M. Pargneaux, «c’est une excellente nouvelle de plus », précisant que le vote en commission de la pêche est "la première étape cruciale du processus, en amont de l’adoption définitive de ce nouvel accord, qui, elle, sera décidée en plénière du Parlement européen le 13 février prochain".

Il a rappelé qu’il s’agit d’un «accord gagnant-gagnant grâce auquel, 128 navires européens vont pouvoir pêcher dans les eaux marocaines et faire vivre une industrie indispensable pour le maintien des emplois de ce secteur en Europe, principalement en Espagne, au Portugal et en France».

Du côté marocain, et en particulier au Sahara, a-t-il précisé, "cet accord se traduira par un soutien financier européen au secteur de la pêche, à travers une redevance annuelle pour 4 ans à partir de 2019, qui augmentera crescendo de 48,1 millions d’euros pour atteindre 55,1 millions d’euros".

De plus, a ajouté l’eurodéputé, «tous les navires européens devront obligatoirement prendre à bord et former des marins marocains». Il s’agit donc d’un "accord très directement orienté en faveur du développement de l’économie locale du Sahara", a-t-il souligné.

"L’accord de pêche prévoit aussi des standards environnementaux et halieutiques très élevés, et met en œuvre une politique de transparence forte : à chaque instant, on sera en mesure de localiser les navires, de suivre leur mouvement de pêcheries, et par conséquent, de définir leur respect des obligations de développement durable et local inclus dans l’accord", a ajouté M. Pargneaux.

La commission de la pêche du Parlement européen réunie, mercredi à Bruxelles, a adopté l’accord de pêche Maroc-UE par 17 voix pour, 7 contre et 2 abstentions.

Signé le 14 janvier à Bruxelles, cet accord couvre la zone de pêche s’étendant du parallèle 35 jusqu’au parallèle 22, à savoir du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume.

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