Le Maroc soutient les efforts de la Communauté internationale au sujet de la situation en Côte d’Ivoire (Hilale)

En réponse à une question de MAP-Genève sur la Session spéciale que le Conseil des Droits de l’Homme a tenue, jeudi, sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire, M. Hilale a indiqué que cette Session a permis au Conseil de se pencher sur la grave situation des droits de l’homme dans ce pays frère.

Cette session spéciale, a-t-il ajouté, a été marquée particulièrement par l’appropriation par le Groupe africain du processus de sa convocation, ainsi que la présentation de la résolution ayant sanctionné ses débats, a indiqué le diplomate marocain, précisant que ce lead du Groupe africain, procède de sa prise de conscience de la gravité de la situation en Côte d’Ivoire et des risques de déstabilisation de l’ensemble de la région de l’Ouest africain.

C’est dans ce contexte, a signalé M. Hilale, que la délégation marocaine a participé activement et constructivement aux négociations de cette résolution consensuelle, condamnant fermement les violations des droits de l’homme commises en Côte d’Ivoire et appelant toutes les parties à s’abstenir de recourir à la violence. Il convient de préciser que cette résolution s’inscrit dans le cadre du soutien fort et franc de la Communauté internationale au peuple ivoirien dans son choix légitime, fortement souligné dans les Communiqués de la CEDEAO du 7 décembre 2010, et du Conseil de sécurité des Nations Unies, du 9 décembre 2010.

M. Hilale a souligné que le Maroc, qui entretient des relations d’amitié sincère et de coopération fructueuse avec la Côte d’Ivoire, joint sa voix à celle de la Communauté internationale, notamment la CEDEAO, le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’homme, pour le respect de la volonté du peuple ivoirien frère, telle qu’elle s’est librement exprimée à travers les urnes par l’élection de M. Alassane Ouattara, validée par la Commission électorale indépendante.

Le diplomate marocain a rappelé, à cet égard, le Communiqué du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, du 3 décembre 2010, qui avait appelé l’ensemble des parties ivoiriennes à éviter que le processus ne soit, dans sa phase ultime, contrarié et dévoyé.

Le Maroc, a-t-il dit, espère vivement que le pays frère de la Côte d’Ivoire puisse renouer, très rapidement, avec sa tradition de respect de l’Etat de droit, de la démocratie, de la stabilité politique, le développement économique et le bien-être du peuple ivoirien et partant, retrouver la place qui a toujours été la sienne dans le concert des Nations.

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