Le Maroc et la France valident leur programme de coopération 2010 en matière de l’emploi et de formation professionnelle

Le Maroc et la France ont signé, mercredi à Paris, leur programme annuel de coopération technique dans les domaines de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle au titre de l’année en cours.

Doté d’un budget de 500.000 euros, le programme de cette année, dont la cérémonie de signature a été présidée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Jamal Rhmani, est articulé autour de trois axes prioritaires.

Il s’agit de l’appui à la préparation du projet de loi-cadre relatif à la santé et à la sécurité au Travail dans les entreprises, de l’accompagnement de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) dans sa politique de gestion de ses ressources humaines et d’amélioration de ses prestations aux offreurs et demandeurs d’emploi, et du soutien au développement de la formation professionnelle dans le cadre du Plan d’urgence arrêté pour ce secteur.

L’accord a été signé, côté marocain, par MM. El Hassan Benmoussa, secrétaire général du département de la Formation professionnelle, Mimoun Bentaleb, inspecteur général du département de l’Emploi, et côté français par M. Michel Thierry, président du Groupement d’intérêt public "GIP International".

Dans une déclaration à la MAP à l’issue de la cérémonie de signature, qui s’est déroulée en présence de M. Redouane Adghoughi, ministre conseiller à l’ambassade du Maroc à Paris, et de représentants d’institutions françaises partenaires, le président du GIP International a souligné "l’importance de la coopération entre le Maroc et la France qui comporte plusieurs actions et mobilise de nombreux experts et diverses institutions intervenant dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle".

Il a indiqué que le programme de coopération 2010 s’inscrit dans un cadre stratégique destiné à accompagner "les grandes mutations que connaît le Maroc sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI".

Pour sa part, M. Rhmani a mis l’accent sur l’importance des différents volets de l’accord, en particulier celui relatif à la santé et la sécurité au travail, un domaine prioritaire dans le plan d’action du gouvernement marocain qui se penche actuellement sur l’élaboration d’une loi cadre en la matière.

Il a également rappelé la mise en place de l’Institut national des conditions de vie au travail (INCVT), en phase de lancement, faisant part de la volonté du Maroc de s’inspirer notamment de l’expérience française en matière de prévention des risques professionnels.

M. Rhmani s’était rendu mardi à Nancy (nord-est de la France), à la tête d’une délégation de l’INCVT, pour examiner les perspectives de coopération avec l’Institut national français de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), l’un des plus avancés de l’Europe.

Lors de sa visite à Paris, le ministre devra également rencontrer la déléguée aux Affaires européennes et internationales pour faire le point sur la mise en oeuvre, l’exécution et le suivi des recommandations de la rencontre Euromed sur l’emploi et le travail décent, tenue en 2008 à Marrakech.

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