Le Maroc doit réaliser une croissance de 4,2 % en 2017 (BERD)

Le taux de croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 4,2 % l’année en cours, selon les prévisions de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) qui a revu à la baisse ses précédentes projections de 4,8 % de novembre dernier.

Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc devrait atteindre 3,8 % en 2018, selon les prévisions de la BERD présentées lors de sa 26è assemblée annuelle tenue du 9 au 12 mai courant à Nicosie (Chypre).

Cette révision à la baisse du taux de croissance de 2017 est attribuée aux conditions climatiques défavorables de mars dernier avec un déficit pluviométrique et son impact sur le secteur agricole, moteur de croissance de l’économie marocaine, indique la Banque.

Les prévisions de la BERD sont positives dans la plupart des régions à l’exception de la Turquie où la croissance devrait ralentir à 2,6 % contre 2,9 % en 2016 en raison de l’instabilité politique.

La fragilité de la politique interne et de la situation géopolitique régionale ralentira l’amélioration du secteur touristique, selon l’Institution européenne, indiquant que les investissements dans le secteur public s’accroîtront faiblement à cause des coûts élevés et de la hausse des coûts de financement après la baisse des notes par les agences de notation financière.

La hausse du salaire minimum en Turquie en janvier 2016 a amélioré la consommation des ménages, mais la croissance a chuté à cause de la forte chute des revenus du tourisme, des sanctions russes imposées par Moscou après la descente en flammes en novembre 2015 d’un bombardier russe par l’aviation turque, et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient.

Selon la Banque, la moyenne de croissance dans les 36 pays d’intervention de la Banque devrait se situer à 2,4 pc en 2017 et à 2,8 % l’année prochaine contre 1,8%c en 2016.

Ainsi selon la BERD, le PIB de l’Egypte devrait atteindre 3,8 %, de la Tunisie 2,2 % et de la Jordanie 2,3 % cette année.

D’après la banque, l’économie russe devrait sortir de deux années de contraction en affichant un taux de croissance de 1,2 % l’année en cours et un PIB en augmentation de 1,4 % 2018 et ce, en raison de la hausse des prix du pétrole et de l’amélioration des exportations.

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