Le Maroc disposé à parer aux conséquences de l’effet de serre (Fouad Douiri)

Le Maroc est disposé à parer aux conséquences de l’effet de serre grâce aux multiples projets mis en place pour l’évaluation du changement climatique dans plusieurs secteurs d’activité, a indiqué mardi le ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, Fouad Douiri.

Le gouvernement marocain est disposé, sur tous les plans, à fournir les efforts nécessaires pour faire face aux conséquences de l’effet de serre, a affirmé M. Douiri dans une déclaration lue en son nom à l’occasion de l’ouverture des travaux, à Marrakech, de la 3ème réunion du groupe de travail I du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat).

Depuis la publication du 4ème rapport d’évaluation, le Maroc a mis en place des projets leader pour évaluer les impacts du changement climatique dans plusieurs secteurs, notamment ceux liés aux ressources hydrauliques, à l’agriculture, à l’infrastructure et aux problèmes oasiens, a-t-il ajouté.

Dans ce sens, M. Douiri a appelé à la mise en place des réglementations et procédures qui soient en harmonie avec les progrès scientifiques enregistrés dans le monde, mettant en avant la promulgation par le Maroc de la loi relative aux énergies renouvelables, qui vise notamment la promotion de la production d’énergie à partir de sources renouvelables, de sa commercialisation et de son exportation par des entités publiques ou privées.

Le ministre a rappelé d’autre part la stratégie énergétique prônée par le Royaume qui donne la priorité au renforcement de l’efficience énergétique, à l’investissement dans l’énergie propre et à la protection de l’environnement (énergie solaire et éolienne).

Par ailleurs, M. Douiri a mis en garde contre les effets directs des changements climatiques sur le mode de vie des populations, sur les écosystèmes et sur les infrastructures vulnérables des pays, notamment l’agriculture, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources hydrauliques.

M. Douiri a indiqué en outre que l’évaluation du groupe intergouvernemental sur l’impact du changement climatique, qui a conclu à une plus grande vulnérabilité de la santé humaine et des secteurs socio-économiques, a souligné que les activités humaines ont largement contribué à la hausse brutale de la température au niveau international durant le siècle dernier, et ce, à cause de l’accroissement des émissions de gaz à effet de serre.

Les participants à cette rencontre qui se poursuit jusqu’au 19 courant (environ 250 scientifiques internationaux) se pencheront notamment sur le réchauffement climatique, l’émission du CO2 et les changements climatiques, en plus d’une évaluation des activités humaines sur le climat aux niveaux régional et international.

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