Le Maroc cherche à diversifier ses sources d’IDE en s’orientant vers les USA et la Chine (DG de l’AMDI)

Le Maroc cherche à diversifier ses sources d’Investissements directs étrangers (IDE) en s’orientant vers les Etats-Unis et la Chine, a affirmé le Directeur général de l’Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI), Hamid Ben Elafdil.

Dans un entretien publié jeudi par l’hebdomadaire français "L’Usine Nouvelle", M. Ben Elafdil a rappelé que la France et de l’Espagne restent les poids lourds en matière d’IDE en raison des liens historiques avec le Royaume, insistant sur la nécessité de diversifier les sources pour faire face à la volatilité de ces investissements et à la problématique de croissance au niveau des pays européens.

Il a, d’autre part, indiqué que le Maroc peut profiter de la hausse des salaires en Chine pour attirer davantage d’IDE, faisant savoir que certaines entreprises implantées dans ce pays asiatique constatent que le Royaume est devenu plus compétitif en matière des coûts de la main d’œuvre mais également offrant une proximité vis-à-vis des marchés importants d’Europe et du Moyen Orient sans compter l’avantage des accords de libre-échange signés avec plusieurs pays.

Le DG de l’AMDI a, sur un autre registre, souligné que le climat des affaires au Maroc est optimiste et positif, notant que depuis l’annonce du nouveau plan d’accélération industrielle en avril, on assiste à une très grande mobilisation des acteurs, à travers les fédérations sectorielles qui souhaitent bénéficier de la logique d’écosystèmes.

"Le Maroc suscite pour cela également beaucoup d’intérêts chez les investisseurs étrangers qu’ils soient européens, américains ou asiatiques", s’est-il réjoui, précisant que ces derniers s’intéressent particulièrement à la possibilité qu’offre le Royaume d’accéder de plus en plus non seulement au marché européen qui stagne mais surtout au marché africain.

"Aujourd’hui, un certain nombre d’opérateurs internationaux ont compris que le ‘made in Africa’ est en train de remplacer le ‘made in China’", a-t-il poursuivi, notant que le plan d’accélération industrielle est déjà bien intégré par les partenaires commerciaux du Maroc.

Evoquant les perspectives 2015 en matière d’IDE, M. Ben Elafdil a estimé que "nous allons assister à des taux de croissance récurrents tels que nous les avons connus par le passé" mais avec deux changements structurels importants dont la part de marché de l’industrie dans les IDE qui va être beaucoup plus importante par rapport à l’immobilier ou au tourisme à l’image de ce qui s’est passé à Tanger avec Renault et les équipementiers.

Le deuxième élément qui va influer sur la tendance des IDE au Maroc est lié à la diversification avec une grande inflexion sur les investissements en provenance d’Asie et d’Amérique du nord, a-t-il expliqué.

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