L’objectif du Festival est à la fois noble et ambitieux, note le journal, soulignant que la diversité et la profondeur des musiques spirituelles présentées lors de ce rendez-vous culturel sont de nature à transcender les préjudices, ouvrir les cœurs et les esprits et partant apaiser les tensions et les conflits.
Les initiateurs du Festival sont animés par une ambition encore plus profonde, à savoir "donner une âme à la globalisation en conférant une spiritualité aux débats souvent stériles au sujet des affaires internationales", selon la publication.
Au lieu d’un clash des civilisations, le Maroc aspire, par le biais de ce Festival, à promouvoir "une harmonie et une musique des civilisations", poursuit le journal londonien.
Le quotidien revient, par ailleurs, sur la tradition marocaine du Sama’a (chant soufi), qui représente, comme l’a expliqué Faouzi Skalli, directeur du Festival, "une des formes les plus pures d’invocation".
Il s’agit d’une pratique populaire au Maroc et au Maghreb, fruit d’un brassage de la poésie arabe et de la musique andalouse, indique le journal, soulignant que le Sama’a transmet grâce au chant un sentiment idyllique plein d’énergie.