"La riposte aux attentats, au terrorisme c’est le renforcement de nos liens, (…) notre riposte c’est de renforcer notre coopération", a déclaré à la presse M. Le Drian, à l’issue d’une entrevue avec le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré.
Le chef de la diplomatie française a, dans ce sens, plaidé pour le renforcement de la force conjointe du G5 Sahel et la multiplication de ses actions et interventions contre le terrorisme.
Le 2 mars dernier, une double attaque contre l’état-major général des armées burkinabè et l’ambassade de France à Ouagadougou a fait huit morts et 85 blessés.
Cette attaque a été revendiquée par une coalition de groupes djihadistes sahéliens, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda.
Il s’agit de la troisième attaque en deux ans dans la capitale burkinabè après des attentats contre des restaurants et des hôtels en janvier 2016 puis août 2017. Le nord de Burkina Faso, à la frontière avec le Mali, connaît des accrochages meurtriers récurrents depuis 2015.