Le Conseil d’Etat suspend la suppression des bourses au mérite pour les étudiants

C’est la première polémique de la rentrée universitaire en France. La suppression des bourses au mérite, confirmée par le gouvernement au nom de «l’efficacité», ne passe pas auprès d’une partie des étudiants. Un collectif intitulé «Touche pas à ma bourse, je la mérite» s’est mobilisé, parvenant à faire signer une pétition à 8 500 personnes. De nombreux députés, tous bords confondus, ont été contactés.

Des politiques de droite, Rama Yade, Laurent Wauquiez ou encore Valérie Pécresse ont annoncé sur Twitter leur soutien au collectif. Mais du côté du gouvernement, on n’en démord pas. «Cette mesure était parfaitement connue, on ne reviendra pas dessus», explique à Libération Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche.

Les bourses au mérite

Instauré en 2009 par Valérie Pécresse, ce dispositif consiste en une aide complémentaire versée aux bacheliers boursiers qui décrochent une mention «très bien», en plus des aides versées par le Crous. Les bénéficiaires reçoivent 180 euros par mois sur dix mois, pendant trois ans. L’aide est renouvelable deux ans si l’étudiant décroche une mention à l’issue de sa licence. Tous les ans, entre 7 000 et 8 000 bacheliers en bénéficient, pour un budget annuel total évalué à 39 millions d’euros.

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