Dans une note de conjoncture, l’INSEE a relevé un ralentissement de l’activité économique au premier trimestre 2016 (+0,4 pc après +0,6 pc), notamment celle des services, en notant que même en cas d’issue favorable au maintien dans l’Union, la croissance en 2016 serait affectée par l’essoufflement des facteurs qui ont soutenu la demande intérieure entre la mi-2013 et mi-2015.
En moyenne annuelle, la croissance du produit intérieur brut s’infléchirait donc de nouveau en 2016 : +1,7 pc après +2,3 pc en 2015 et +2,9 pc en 2014, selon l’INSEE.
Pour l’Institut français, une sortie du pays de l’UE sera un "aléa négatif" et "accroîtrait l’incertitude des agents économiques, tant que la forme d’un nouveau partenariat commercial entre le Royaume-Uni et l’Union européenne n’aura pas été déterminée".