Lakhdar Brahimi a demandé à François Hollande de « calmer les monarchies du Golfe sur Bachar al Assad »
Le médiateur international des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a demandé au président français François Hollande de "calmer les monarchies du Golfe sur Bachar al Assad", a appris atlasinfo de source diplomatique française.
"C’est contre-productif", a dit le diplomate de l’ONU au président français lors de leur rencontre à l’Elysée le 20 août dernier.
Le Qatar et l’Arabie saoudite sont à la pointe du soutien apporté aux rebelles syriens et à l’Armée syrienne libre, formée sur la base d’un noyau de déserteurs et de citoyens. Face à eux, l’armée régulière de Bachar al Assad a sorti sa grosse artillerie tuant des milliers de civils.
Dès sa désignation à cette mission internationale, l’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi a laissé entendre qu’il était "effrayé" par la tâche et mesurait l’ampleur et le poids de la mission.
Son refus de prendre position d’emblée sur la nécessité de voir Bachar al-Assad quitter le pouvoir, lui a valu aussitôt les foudres du Conseil national syrien. Les membres de ce groupe de l’opposition ont même exigé des excuses. Pour le CNS, Lakhdar Brahimi a fait preuve de mépris envers le sang versé par le peuple syrien.
Le 5 novembre 2010, Lakhdar Brahimi a reçu le Prix spécial du jury de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits pour son travail de …réconciliation au Liban, en Afghanistan et en Irak.
"C’est contre-productif", a dit le diplomate de l’ONU au président français lors de leur rencontre à l’Elysée le 20 août dernier.
Le Qatar et l’Arabie saoudite sont à la pointe du soutien apporté aux rebelles syriens et à l’Armée syrienne libre, formée sur la base d’un noyau de déserteurs et de citoyens. Face à eux, l’armée régulière de Bachar al Assad a sorti sa grosse artillerie tuant des milliers de civils.
Dès sa désignation à cette mission internationale, l’émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi a laissé entendre qu’il était "effrayé" par la tâche et mesurait l’ampleur et le poids de la mission.
Son refus de prendre position d’emblée sur la nécessité de voir Bachar al-Assad quitter le pouvoir, lui a valu aussitôt les foudres du Conseil national syrien. Les membres de ce groupe de l’opposition ont même exigé des excuses. Pour le CNS, Lakhdar Brahimi a fait preuve de mépris envers le sang versé par le peuple syrien.
Le 5 novembre 2010, Lakhdar Brahimi a reçu le Prix spécial du jury de la Fondation Chirac pour la prévention des conflits pour son travail de …réconciliation au Liban, en Afghanistan et en Irak.