La tenue des prochaines éditions de la COP en France et au Maroc, une opportunité pour la région de la Méditerranée (Claude Bartelone)

La tenue des prochaines éditions de la conférence des Nations unies sur le climat (COP) en France en décembre prochain et au Maroc fin 2016 constitue une opportunité pour les pays du pourtour méditerranéen, a affirmé, jeudi à Paris, le président de l’Assemblée nationale française, Claude Bartelone, relevant que la Méditerranée est l’une des régions les plus exposées aux effets du changement climatique.

 »Les prochaines éditions de la COP se tiendront dans deux pays méditerranéens. Il faut mettre à profit ce calendrier heureux", a-t-il souligné lors d’un point de presse, à l’issue d’une réunion des représentants des parlements de l’UpM, axée sur les enjeux du changement climatique dans la région euro-méditerranéenne.

M. Bartelone a en outre mis l’accent sur le rôle que peut jouer l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM), dont la présidence tournante est assurée actuellement par le Maroc, pour poursuivre le dialogue afin d’aboutir à un accord "solide et durable" lors de la COP 21 à Paris.

Pour sa part, le président de la Chambre des Représentants et président de l’AP-UpM, Rachid Talbi Alami a indiqué que la COP 21 constituera un tournant dans l’histoire de l’humanité puisqu’elle permettra de passer au concret en matière de lutte contre le changement climatique. Il a aussi relevé que "l’Appel de Tanger: Pour une action solidaire et forte en faveur du climat", lancé à l’occasion de la visite effectuée en septembre dernier par le président français François Hollande au Maroc est un message fort adressé par les deux chefs d’Etat, le président Hollande et SM le Roi Mohammed VI, à la communauté internationale pour que chacun prenne ses responsabilités.

De son côté, le secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UpM), Fathallah Sijilmassi a affirmé que cette rencontre confirme la place prioritaire accordée par l’UpM à la question de la lutte contre le changement climatique, relevant qu’il était temps de passer à l’action pour résoudre cette problématique.

Prenant la parole à son tour, la présidente de la Fondation Anna Lindh, Elisabeth Guigou a mis l’accent sur l’importance du dialogue entre la société civile et les parlements pour avancer sur cette question de lutte contre le changement climatique, invitant la société civile à continuer à agir sur ce sujet.

Lors de cette réunion, la Fondation Anna Lindh a présenté, en partenariat avec le secrétariat général de l’UpM, son initiative: "Le dialogue face aux défis environnementaux".

La Fondation Anna Lindh considère que les défis environnementaux causés par le changement climatique sont critiques et doivent être urgemment relevés pour assurer le développement durable et le futur prospère de la région euro-méditerranéenne.

L’initiative de la Fondation, qui sera défendue à l’occasion de la COP 21, établit le dialogue interculturel comme une composante stratégique qu’il convient d’intégrer à la prise de décision et à la mise en œuvre des mesures de lutte contre le changement climatique pour la préservation et la résolution des conflits, le renforcement de la cohésion sociale et la gestion des ressources.

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