La sortie de Sellal, une vaine tentative d’interférer dans les efforts onusiens sur la question du Sahara (Expert)

La dernière sortie du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal à Johannesburg sur la question du Sahara est une vaine tentative d’interférer dans le processus des négociations initié sous l’égide de l’ONU et une preuve flagrante de l’implication directe d’Alger dans ce conflit factice, a affirmé le Pr. Driss Lagrini, enseignant chercheur dans le domaine des relations internationales et directeur du Groupe des Recherches et d’Etudes Internationales sur la Gestion des Crises.

A un moment où le bon sens exigeait une implication positive pour le bon déroulement du processus des pourparlers onusiens dans un climat sain et empreint d’une sincère volonté, Alger persiste ainsi dans ses manœuvres dilatoires et s’embourbe à reproduire ses assertions anachroniques, particulièrement depuis la proposition marocaine d’autonomie élargie qui a radicalement changé la donne, a-t-il expliqué, dans une déclaration à l’agence MAP.

Il serait aberrant pour Alger de prétendre épouser une prétendue cause des droits de l’Homme alors qu’elle ne cesse d’en bafouer les principes fondateurs, et prendre position contre le Maroc, pays qui jouit de la considération et de la reconnaissance de plusieurs organisations internationales pour ce qui est de la consécration des droits humains, a-t-il poursuivi.

Une telle sortie du premier ministre algérien ne saurait être appréciée à sa juste valeur qu’en prenant en considération la situation politique en Algérie, la dégradation de la situation économique avec la chute de la manne pétrolière, en plus d’une situation sociale préoccupante avec la montée des violences sectaires comme à Ghardaïa, souligne le Pr. Lagrini, précisant qu’une telle manœuvre ne saurait être qu’une fuite en avant devant une telle réalité et une vaine tentative de détourner l’attention du peuple algérien de ses véritables préoccupations.

Une telle absurdité atteste bien du fait que le cercle de prise de décision à Alger demeure le même depuis les années 70, avec une inlassable instrumentalisation du conflit factice autour de la question du Sahara pour masquer les échecs et tenter de s’arroger un rôle dans la région qui connait, désormais, de nouveaux enjeux politiques et économique, affirme le Pr. Lagrini.

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