La santé des enfants conçus par fécondation in vitro (FIV) s’améliore (étude)

Les chances de survie et la santé en général des enfants conçus par fécondation in vitro (FIV) se sont sensiblement améliorées ces dernières années grâce aux nouvelles techniques utilisées, selon une étude scandinave publiée mercredi dans la revue Human reproduction.

Des chercheurs sont arrivés à cette conclusion en étudiant quelque 92.000 enfants nés grâce à des techniques de reproduction assistée entre 1988 et 2007 dans quatre pays scandinaves (Danemark, Finlande, Suède et Norvège).

29.000 d’entre eux étaient des jumeaux.

Ils ont comparé leur état de santé au cours de la première année à celle d’enfants nés naturellement.

"Nous avons observé une diminution remarquable du risque de naître prématurément, voire très prématurément" souligne Anna-Karina Aaris Henningsen, de l’Université de Copenhague.

Elle ajoute que la proportion de bébés FIV nés avec un petit poids – moins de 2,5 kilos -, voire un très petit poids – moins de 1,5 kilo – a également diminué tout comme la proportion de bébés morts-nés ou de décès intervenus au cours de la première année de vie.

Pour les enfants FIV issus d’une grossesse unique, le taux de prématurité est passé de 13% au cours de la période 1988-1992 à 8% en 2007, contre 5% pendant toute la période étudiée chez les bébés nés naturellement.

Selon Mme Henningsen, l’implantation d’un seul embryon à la fois et non de plusieurs, comme c’était généralement le cas à la fin des années 90, explique en grande partie l’amélioration observée.

L’implantation de plusieurs embryons augmente les chances d’une naissance, mais également celles de mettre au monde prématurément des jumeaux ou des triplés.

De 1998 à 2002, la proportion de jumeaux parmi les bébés FIV est restée stable, aux environs de 23% avant de s’effondrer dans les années 2000 (11,6% en 2007).

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