La rentrée des spectacles vivants du Centre Pompidou tournée en septembre vers le Maroc

La rentrée des spectacles vivants du Centre parisien Pompidou sera tournée en septembre prochain vers le Maroc, avec la présentation, par la troupe "Master Musicians of Joujouka", de leur musique millénaire, originaire de la région du Rif, et du spectacle de danse "Corbeaux", conçu par l’artiste marocaine Bouchra Ouizguen, apprend-on mardi auprès des organisateurs.

Révélation dans les années cinquante pour les artistes de la "Beat Generation", la musique des "Master Musicians of Joujouka" a depuis inspiré de nombreux rockstars et jazzmen.

Consacrée lors de leur concert à Glastonbury (Angleterre) en 1980, la musique millénaire des Master Musicians de Joujouka a fait le tour du monde et fait chavirer les rockstars et jazzmen Brian Jones, Ornette Coleman, Mick Jagger, qui sont tous venus au village de Joujouka dans le nord du Maroc, afin d’enregistrer cette empreinte musicale.

Pour les organisateurs, si leurs échanges avec les autres cultures musicales sont intenses, les "Master Musicians" ont su préserver leur art ancestral puisé dans les traditions marocaines.

Quant au spectacle de danse "Corbeaux", organisé dans le cadre de la Nuit blanche 2016 à Paris, il mettra sur scène un groupe de 30 femmes, dirigé par l’artiste marocaine Bouchra Ouizguen.

Après Bruxelles, Hambourg et Beyrouth, depuis sa création à Marrakech, ce spectacle sera présenté dans cinq lieux en région parisienne, dont le Centre Pompidou. Pour cette série de représentations, de nouvelles participantes rejoignent le noyau de performeuses habituées à collaborer avec la chorégraphe.

Pour l’artiste Bouchra Ouizguen, ce spectacle permet la rencontre et la transmission entre les différentes cultures.

"J’ai ressenti un besoin vital de créer ce spectacle qui en fait n’en est pas un, en regardant évoluer les danseuses de la compagnie, mais aussi en étant conviée à plusieurs rituels qui ont lieu ici dans mon pays, au Maroc, et qui font partie de ma vie", a-t-elle indiqué, faisant remarquer qu’elle a voulu, à travers ce projet, déplacer son regard et le plonger au cœur de la vie de Marrakech en investissant ses rues.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite