La question du port du voile ne doit pas devenir le seul exutoire de l’incapacité à faire émerger un islam de France (président du Sénat)

La question du port du voile ne doit pas devenir le seul exutoire de l’incapacité à faire émerger un islam de France, a indiqué le président du Sénat français Gérard Larcher.

Dans un entretien publié jeudi par le quotidien "Le Figaro", M. Larcher a, à cet égard, fait référence aux travaux de la Directrice du Centre des Etudes Féminines en Islam au sein de la Rabita Mohammadia des Oulémas, Asma Lamrabet, qui a estimé que la question du voile est actuellement l’un des sujets les plus controversés aussi bien en terre d’islam qu’en Occident où cette question connaît des » paroxysmes d’hystérie collective récurrents ».

Le président du Sénat français a également relevé que les religions demeurent une donnée vivante de la société française, notant que l’ignorance du religieux par le politique constitue un danger.

Il a en outre souligné la nécessité d’amener l’islam à s’organiser de manière plus représentative, ajoutant que l’objectif de l’acclimatation d’un islam français à la culture nationale passe par la formation des imams qui prêchent sur le territoire français.

Evoquant la question de l’immigration, M. Larcher a estimé que "notre capacité collective d’intégration est saturée", faisant observer que le pragmatisme impose une maîtrise quantitative et qualitative des flux migratoires.

L’instauration d’objectifs prévisionnels quantitatifs, c’est-à-dire, en parlant vrai, de quotas, est posée, a-t-il fait savoir, expliquant qu’il reviendra au Parlement d’en fixer le volume.

Pour le président du Sénat, "il faudra faire preuve d’une plus grande exigence dans l’examen des capacités d’intégration des demandeurs de titres de séjour, renforcer l’exigence républicaine dans l’acquisition de la nationalité française et prohiber les circulaires générales de régularisation".

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