La maison d’édition Le Seuil rompt son contrat avec les deux journalistes mis en examen pour chantage contre le roi du Maroc

La maison d’édition Le Seuil a annoncé ce lundi avoir rompu son contrat avec les deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, mis en examen pour chantage contre le roi du Maroc.
Dans un communiqué, l’éditeur s’explique : “Catherine Graciet et Eric Laurent ont publiquement reconnu avoir accepté de ne plus rien écrire sur le royaume du Maroc contre rémunération, violant ainsi délibérément les engagements contractuels qu’ils avaient pris avec les Editions du Seuil. Dans ces conditions, la publication envisagée ne saurait avoir lieu.”

Après les interviews d’Eric Laurent au Monde et de Catherine Graciet au Parisien, le président du Seuil Olivier Bertouné, a déclaré que la “confiance” entre sa maison et les deux journalistes était “de facto dissoute”.

Défendant sur RTL l’idée d’un "deal personnel", Eric Laurent a balayé les critiques concernant son éthique journalistique : "Je n’ai pas de leçon de déontologie à recevoir (…) C’est mon ouvrage, ça me regarde, j’en fais ce que je veux".

Les deux journalistes ont tenté de monnayer la non publication de leur livre, prétendument à charge contre le royaume, en contrepartie de deux millions d’euros. Ils ont été mis en examen à la suite d’un flagrant délit.

Trois juges ont été désignés pour instruire cette affaire d’extorsion de fonds à l’encontre du roi Mohammed VI.

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