La légende de la chanson arabe Kadim al Sahir à la mythique salle parisienne l’’Olymipa
Atlasinfo a rencontré l’un des chanteurs les plus adulés du monde arabe, Kadim Al Sahir, à la veille de son passage à l’Olymipa. De prime abord, Kadim al Sahir frappe par sa modestie et sa gentillesse. Pas de caprices de Star ni des airs de Diva. Il a longuement parlé de son impatience de rencontrer ses fans à Paris, son désir d’être la hauteur de leurs attentes, de la musque et de la poésie mais aussi de son amour pour le Maroc, un pays où il a longuement vécu avec sa mère alors que l’Irak était en proie au chaos. « Le Maroc est mon pays. J’ y possède une maison et ma mère, que Dieu ait son âme, y a longuement vécu avec moi », a-t-il dit.
Kadim Al Sahir ou le Kaiser (césar) de la chanson arabe comme l’avait surnommé un jour le défunt Nizar Qabbani, est devenu un artiste incontournable dans le monde arabe . Il a vendu plus de 100 millions d’albums tout au long de sa carrière.
Son parcours artistique démarre en 1989 avec la sortie de ladghat al Hayya . Kadim a gagné de nombreux prix artistiques, Il a reçu depuis 1995 plusieurs récompenses dans divers festivals dans des pays arabes et internationales dont le "BBC Radio 3 World Music Awards, le Jordan Awards, le Murex d’or, le prix de l’Unicef pour sa chanson Dalaâ de son album Qissat habibayne . Il s’est vu offrir la clé de la ville marocaine de Fès et devient le deuxième artiste à recevoir cet honneur après le virtuose syrien Sabah Fakhri.
Durant sa prestigieuse carrière il à collaboré avec plusieurs artistes tels que Sarah Brightman dans " La guerre est finie " , Lenny Kravitz dans" Nous voulons la paix", Paula Cole, One Giant Leap, TGU , Quincy Jones et RedOne dans "Tomorrow" .