La justice espagnole « déterminée » à poursuivre la procédure engagée contre des dirigeants du Polisario accusés de génocide (Dahi Aguai)

La justice espagnole
La justice espagnole est "déterminée" à aller de l’avant dans la poursuite des tortionnaires du polisario accusés de génocide et de violations graves des droits de l’homme à Tindouf, a affirmé, mardi à Madrid, Dahi Aguai, président de l’Association des portés disparus au Polisario et, lui même victime de ces actes.

L’Audience Nationale, la plus haute juridiction pénale espagnole, va poursuivre le traitement de cette instruction pénale en vue de "localiser les bourreaux du polisario" et leur notifier la plainte déposée devant ce tribunal en 2007, et les présenter ensuite devant la justice pour répondre de leurs actes, a déclaré à MAP-Madrid, Dahi Aguai, une des victimes de ces exactions, à l’issuue d’une entrevue avec un responsable du tribunal central d’instruction N.5 de l’Audience nationale auquel il a notifié sa nouvelle adresse.

Il a, de même, indiqué que les responsables du tribunal lui ont assuré que la plainte poursuit son cours normal et que la police espagnole poursuit les recherches en vue de localiser les dirigeants du polisario mis en cause, notamment ceux titulaires de la nationalité espagnole, "qui seront interpellées dès qu’elles auront foulé le sol espagnol".

Aguai a appelé, à cette égard, à la "collaboration des pays du Maghreb, notamment de l’Algérie", pour arrêter ces tortionnaires et les traduire devant la justice espagnole.

"L’objectif est que justice soit faite et que les victimes voient les tortionnaires payer pour leurs actes", a-t-il dit, soulignant qu’il subira lui même prochainement des analyses médico-légales à Madrid en vue de déterminer les séquelles de ces exactions.

A rappeler que le juge de l’Audience nationale avait accepté la plainte, déposée le 14 décembre 2007 par des victimes sahraouies contre des dirigeants du "polisario" et des officiers de la sécurité et de l’armée algériennes, accusés de "génocide, torture, disparitions forcées, détention illégale et graves violations des droits de l’Homme" .

Parmi les 29 accusés dans la plainte figurent notamment l’ex-représentant du Polisario en Espagne, Brahim Ghali, (actuellement en Algérie), le "ministre" de l’information de la pseudo RASD, Sid Ahmed Batal, le "ministre" de l’éducation, Bachir Mustapha Sayed, et l’actuel représentant des séparatistes en Espagne, Jandoud Mohamed.

Les dénommés Khalil sidi Mhamed, "ministre" des colonies, Mohamed Khaddad, actuel coordinateur avec la MINURSO et ancien directeur général de la sécurité militaire, sont également accusés de torture à l’encontre de certains habitants des camps de Tindouf.

Avec MAP

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