La journaliste du Figaro Sophie Huet est morte à 64 ans
Journaliste parlementaire depuis 1978, Sophie Huet avait été la première femme élue à la présidence de l’Association des journalistes parlementaires en novembre 2006.
Au fil de sa carrière journalistique, Sophie Huet était devenue un pilier de l’Assemblée nationale et du Sénat, y assurant la couverture de l’actualité parlementaire depuis près de 40 ans. Dotée d’une forte personnalité, elle était une figure connue et respectée du Palais Bourbon et avait interviewé des générations de députés et de ministres dans la salle des Quatre colonnes, qu’elle fréquentait assidûment.
Née le 20 janvier 1953 à Paris, elle avait commencé sa carrière à l’automne 1976 au service "éducation" puis aux informations générales de L’Aurore. Elle était ensuite entrée au service politique du journal fin 1977, devenant journaliste parlementaire en février 1978. Elle avait intégré le quotidien Le Figaro en avril 1980.
En novembre 2006, Sophie Huet avait été la première femme élue à la présidence de l’Association des journalistes parlementaires (AJP), fondée à la fin du 19ème siècle. Elle avait été réélue à plusieurs reprises à la tête de cette association de plus de 200 membres.
Après l’annonce de son décès, les hommages se sont multipliés parmi les journalistes et les responsables politiques qui ont exprimé leur "tristesse". "J’avais rencontré Sophie Huet dès ma prise de fonction. Passionnée, exigeante, elle nous manquera", a tweeté le secrétaire d’État aux relations avec le Parlement Christophe Castaner.
"Triste de ne plus croiser à l’Assemblée Sophie Huet, journaliste toujours de bonne humeur et professionnelle", écrivait pour sa part le président de l’Assemblée François de Rugy, tandis que son homologue du Sénat estimait que "les salles de presse du Parlement perdent une fine observatrice et le journalisme, une belle plume".
La ministre de la Culture Françoise Nyssen a salué une "figure du journalisme politique, regard essentiel sur notre démocratie parlementaire".
"Sophie Huet aimait la politique et les politiques. Sa silhouette, sa plume, ses questions vont nous manquer au Parlement", assurait pour sa part l’ancien Premier ministre Manuel Valls, toujours sur Twitter.
Avec Europe1