La gauche confirme son succès, l’Alsace reste à droite

Selon les premières estimations, les électeurs français, qui se sont légèrement plus mobilisés, ont confirmé le résultat du premier tour des élections régionales, en accordant la victoire à la gauche dans presque toutes les régions.

Comme au premier tour, les électeurs n’ont pas voté en masse ce dimanche. Mais plus de la moitié des inscrits se sont déplacés à l’occasion de ce second tour. Selon les instituts de sondage, l’abstention se situe entre 49 % et 49,5 %, alors qu’elle avait atteint 53,6 % au premier tour, un record pour des élections régionales. Elle reste bien supérieure à l’abstention enregistrée au second tour des élections régionales de 2004 (34,32 %).

La gauche largement majoritaire au niveau national

Le second tour confirme la défaite de la droite esquissée dès le premier tour. La gauche obtiendrait 59 % des suffrages dans six régions métropolitaines où elle affrontait la droite en duel, selon l’institut TNS-Sofres/Logica. Dans douze régions théâtres d’une triangulaire avec le Front national, le PS et ses alliés obtiendraient 49 %, contre 33,5 % à la droite et 17,5 % au Front national.

L’union de la gauche remporte la quasi-totalité des régions. En Poitou-Charentes, la présidente sortant, Ségolène Royal, emporte la mise avec 61,1 % face au ministre des transports, Dominique Busserau, améliorant d’environ cinq points son score de 2004.

Les socialistes Jean-Jack Queyranne (51 %) en Rhône-Alpes et Daniel Percheron (51,8 %) en Nord-Pas-de-Calais, et Georges Frêche en Languedoc-Roussillon (54 %), conservent facilement leur siège, dans le cadre de triangulaires avec la droite et le Front national.

L’UMP conserve l’Alsace et conquiert La Réunion

La gauche ne réalise pas le "grand chelem" qu’elle espérait. En Alsace, alors que les derniers sondages prédisaient droite et gauche au coude-à-coude, l’UMP conserve finalement cette région assez facilement, avec 46 % à 47 % des suffrages, loin devant la gauche (autour de 39 %) et le Front national (14 % à 15 %).

Autre motif de satisfaction pour l’UMP : la victoire à La Réunion, où Didier Robert arrive nettement en tête de la triangulaire qui le mettait aux prises avec le président sortant du conseil régional, le divers gauche Paul Vergès, et le candidat du PS.

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