La garde à vue de l’ancien secrétaire d’Etat, Jean-Vincent Placé, prolongée

L’ancien secrétaire d’État est entendu notamment pour des faits d’« outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « insulte à caractère racial ».

La garde à vue de l’ancien secrétaire d’Etat, Jean-Vincent Placé, interpellé en état d’ébriété dans la nuit de mercredi à jeudi après une altercation dans un bar parisien, a été prolongée jeudi 5 avril au soir.

L’ancien secrétaire d’Etat est entendu pour des faits d’"outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique", "insulte à caractère racial" et "violence sans incapacité commise en état d’ivresse".

De source policière, Jean-Vincent Placé, dont l’alcoolémie a été mesurée à 1,16 g par litre de sang, a insulté la cliente d’un bar du 6e arrondissement de la capitale. Une source proche de l’enquête a précisé qu’il lui aurait proposé de l’argent pour danser avec lui et qu’elle aurait refusé.

Le videur a alors mis à la porte l’ancien sénateur qui, se présentant comme ministre, l’a menacé « de le renvoyer chez lui » en référence aux origines étrangères de l’employé, a rapporté la source policière. Alertés, les policiers ont été pris à partie verbalement à leur arrivée par l’ancien responsable politique qui a de nouveau évoqué ses anciennes fonctions, avant d’être interpellé.

"Ici on n’est pas au Maghreb, tu sais pas qui je suis, je vais te renvoyer en Afrique", aurait lance J-V Placé.

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