La déforestation mondiale a ralenti de 50 % au cours des 25 dernières années (FAO)

Au cours des 25 dernières années le taux de déforestation net mondial a ralenti de plus de 50 %, a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture dans une étude rendue publique lundi.

Ce ralentissement n’empêche pas que les forêts du monde continuent à se rétrécir car avec l’accroissement démographique davantage de terres forestières sont converties à l’agriculture et à d’autres utilisations, relève l’étude qui fait observer que quelques 129 millions d’hectares de forêts ont été perdus depuis 1990.

Selon l’Organisation onusienne, c’est en Afrique et en Amérique du Sud que l’on a enregistré la perte annuelle nette la plus élevée au cours de la période 2010-2015 avec 2,8 millions et 2 millions d’hectares respectivement, faisant remarquer que cette perte a "sensiblement diminué" par rapport à la période précédente de cinq ans.

L’étude intitulée "Evaluation des ressources forestières mondiales 2015", qui couvre 234 pays et territoires, indique qu’alors qu’en 1990 les forêts couvraient environ 4 milliards 128 millions d’hectares (31,6 %) de la superficie du globe, en 2015 elles ne couvrent plus que 3 milliards 999 millions d’hectares (30,6 %) des terres.

Entre-temps, le taux annuel net de pertes de forêts a ralenti passant de 0,18 pc dans les années 1990 à 0,08 pc au cours de la période 2010-2015, précise l’étude, attribuant ce ralentissement au fait qu’un nombre croissant de zones forestières ont été placées sous protection tandis que plusieurs pays ont amélioré leur gestion des forêts. "Cela s’est effectué le plus souvent grâce à des législations accompagnées de mesures de suivi et d’évaluation ainsi que d’une plus grande implication des communautés locales dans les politiques de développement et de planification", souligne la FAO.

La majeure partie (93 %) de la superficie des forêts du monde est formée de forêts naturelles, une catégorie qui comprend les zones de forêts primaires où les perturbations humaines sont faibles ainsi que les zones de forêts secondaires qui se sont régénérées naturellement.

La forêt plantée, une autre sous-catégorie, représente actuellement 7 % de la superficie forestière mondiale. Elle a augmenté de plus de 110 millions d’hectares depuis 1990.

Après avoir souligné l’importance primordiale des forêts pour l’homme, l’environnement et l’économie mondiale, l’étude indique que le secteur forestier contribue annuellement à hauteur de 600 milliards de dollars au PIB mondial et offre des emplois à plus de 50 millions de personnes.

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