La décision du Maroc de rappeler pour consultations son ambassadeur à Alger est « le moins qu’il puisse faire » (député PJD)

La décision du Maroc de rappeler pour consultations son ambassadeur à Alger est "le moins qu’il puisse faire", en réaction au récent acte de provocation émanant de ce pays "qui a prouvé encore aujourd’hui à tout le monde qu’il est partie prenante dans le dossier du Sahara et n’adopte aucunement une position neutre", a affirmé M. Abdellah Bouanou, président du groupe du Parti de la justice et du développement à la Chambre des Représentants.

"La position algérienne hostile à la stabilité du Maroc et à son modèle démocratique dans la région" est connue depuis longtemps, a dit M. Bouanou dans une déclaration à la MAP.

"Il convient aujourd’hui d’adopter une position claire à l’égard des agissements de l’Algérie qui soutient discrètement et depuis toujours le polisario partout dans le monde", a-t-il relevé, ajoutant que "l’argent de l’Algérie est dilapidé pour soutenir et tenter d’implanter cette entité dans la région".

"Quand l’Algérie appelle à élargir le mandat de la MINURSO aux droits de l’homme, tout le monde est en mesure de s’interroger sur la situation des droits humains en Algérie, et non seulement à Tindouf, où la répression et les violations des droits de l’homme sont monnaie courante », a poursuivi M. Bouanou.

‘Les droits de l’homme en Algérie atteignent-ils le plus bas niveau de respect des droits humains », s’est-il interrogé.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération a annoncé, mercredi, le rappel en consultation de l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Alger, expliquant que cette décision fait suite à la multiplication des actes de provocations et d’hostilités de l’Algérie à l’égard du Royaume, notamment s’agissant du différend régional au sujet du Sahara marocain.

Le conflit du Sahara dit "occidental", rappelle-t-on, est un conflit artificiel imposé au Maroc par l’Algérie. Le Polisario, un mouvement séparatiste soutenu par le pouvoir algérien, revendique la création d’un Etat factice au Maghreb.

Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit basée sur une autonomie avancée dans un cadre souverain marocain et une intégration économique et sécuritaire régionale.

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