La chaine TV « France 3 » sur la route des oasis au Maroc

La chaine de télévision «France 3» a offert, lundi soir, à ses téléspectateurs un voyage féérique sur la route des oasis au Maroc leur faisant découvrir tout aussi bien la beauté de ces lieux foisonnant de vie que la bonté naturelle de leurs hommes et leur savoir-faire ancestral.

Présenté dans le cadre du magazine «Faut pas rêver», le reportage de près de deux heures consacré à ce thème commence sur des images de désert à perte de vue jusqu’à ce qu’une tâche verte apparaisse: l’oasis d’Aguinane, au cœur de l’Anti Atlas.

Là, l’animatrice de l’émission Carolina De Salvo aura tout loisir pour découvrir la végétation luxuriante qui couvre les lieux et pour s’informer auprès des sages, notamment Ahmed, le «maitre des eaux», des techniques ancestrales permettant une gestion rationnelle de cette ressource vitale, synonyme de continuité de la vie.

Elle y découvrira, entre autres, que les palmiers sont plantés de telle manière à ce qu’ils fassent de l’ombre aux arbres fruitiers, plus petits, comme les figuiers et les abricotiers, qui eux-mêmes en feront pareil pour les légumes.

De Salvo allait faire aussi la rencontre d’une architecte prénommée Salima, une femme-courage qui, dans un environnement naturel austère et avec des matériaux locaux, n’a de cesse d’œuvrer pour la réhabilitation de «greniers» ayant subi l’usure du temps afin qu’ils puissent retrouver l’usage qui en était fait en tant que cache sécurisée pour les céréales ou autre.

Lors de son périple qui va la mener jusqu’à Marrakech, en passant notamment par Taroudant et M’hamid El Ghizlane, l’animatrice allait, au gré des rencontres, partager un bout du parcours d’un berger, Mohammed, pour s’informer sur sa vie de nomade dans le désert et son interaction avec l’environnement dans lequel il évolue, Elle va ainsi se rendre compte combien cet éleveur de brebis apprécie-t-il sa liberté même si c’est souvent dans des conditions extrêmes.

A Taroudant, De Salvo croisera Ahmed, producteur de Safran, qui l’emmènera dans les champs de plantation de la fleurs donnant lieu à cet épice, la plus chère au monde, avant de l’initier au traitement qui en est fait jusqu’à son conditionnement ou son stockage pour usage domestique.

Après une virée par le souk aux épices, l’animatrice de l’émission découvrira avec Salah la colombophilie et vivra avec lui la passion qui l’habite, lui et ses amis, de veiller sur ses colombes et de les préparer pour les concours organisés dans sa région.

L’une de ses rencontres les plus marquantes l’a été aussi avec Hasna, la chercheuse de météorites, qu’elle a accompagnée dans sa quête de pièces tombées du ciel auprès de collecteurs ou dans d’immenses étendues où, avec certains accompagnateurs, elle scrutait le sol à la recherche de la perle rare.

A M’hamid El Ghizlane, De Salvo assistera au festival de la musique nomade où, pendant trois jours, des chanteurs, musiciens et performeurs célèbrent la tradition nomade et redonnent vie au désert.

Elle projettera notamment la lumière sur des artistes étrangers venant notamment des Etats-Unis, du Canada et de pays européens ainsi que sur la grande artiste Oum, une inconditionnelle de ce festival.

De Salvo aura également l’occasion d’aller à la rencontre de femmes tisseuses de tapis «boucherouet» faits à base de bouts de tissus récupérés et de se rendre compte de la perspicacité de la femme dans la région à la recherche de son autonomisation et de moyens de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

L’animatrice bouclera son périple par une escale à Marrakech, la reine des oasis au Maroc, où, avec Abdelaziz, elle découvrira la sacralité dont le palmier y est entouré et tous les soins dont cet arbre béni est l’objet dans la Cité ocre.

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