La banque française Société générale perquisitionnée

Une perquisition a eu lieu à la Société générale, l’une des plus grandes banques françaises et l’un des établissements épinglés dans le scandale des « Panama Papers » pour avoir ouvert près de 1.000 sociétés offshore via le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

Le siège du groupe dans le quartier parisien de la Défense a été perquisitionné mardi par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), a indiqué cette source, confirmant une information de presse. "Des documents, notamment informatiques, ont été saisis", a-t-elle ajouté.

Cette perquisition est intervenue dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet national financier pour "blanchiment de fraudes fiscales aggravées" le 4 avril, le lendemain des premières révélations sur cette affaire d’évasion fiscale à l’échelle mondiale.

Selon le quotidien Le Monde, la Société générale est la quatrième banque derrière HSBC, UBS et Credit Suisse à avoir eu le plus recours à Mossack Fonseca: elle aurait créé 979 sociétés offshore, via le cabinet d’avocats panaméen, pour le compte de clients.

Le groupe français assure que seules quelques dizaines d’entre elles sont encore en activité et qu’elles sont gérées de façon "totalement transparente".

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