Quelque 174 154 électeurs sur les 270 000 habitants du Caillou étaient appelés à répondre « oui » ou « non » à la question : « Souhaitez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? »
La Nouvelle-Calédonie restera une collectivité française et l’Etat continuera à exercer les compétences régaliennes. Les élections provinciales – pour renouveler le congrès de Nouvelle-Calédonie – seront maintenues et se tiendront en mai 2019.
A l’issue de ces élections, si un tiers des membres du congrès le demande, un deuxième référendum portant sur la même question sera organisé dans les dix-huit mois qui suivent cette demande. En cas de nouveau vote du "non", il pourra être suivi d’un troisième référendum.
A la mi-journée, Emmanuel Macron s’est exprimé depuis l’Élysée afin de saluer le résultat du vote. Après avoir salué "l’engagement des forces politiques calédoniennes et des autorités kanakes", le président de la République a rappelé la "stricte neutralité de l’État dans cette consultation". "Nous avons garanti la loyauté et la sincérité de ce scrutin". Il a également salué les efforts d’une "campagne responsable, respectueuses des points de vue adverses".
Lors de son discours, Emmanuel Macron a tenu à afficher son "immense fierté", celle de voir que "la majorité des Calédoniens [ont] choisi la France". Un choix qui selon lui témoigne d’une "marque de confiance" de la Nouvelle-Calédonie envers la France. De l’avis du chef de l’État, ce référendum était le "rendez-vous que les Calédoniens et l’État s’étaient donné pour surmonter les divisions". Il est dorénavant temps de se tourner vers l’"avenir" afin de "se saisir des responsabilités larges", a également avancé le chef de l’État.