La France rend hommage à Stéphane Hessel, l’éternel « indigné »

La France rend hommage à Stéphane Hessel, l
François Hollande a présidé jeudi la cérémonie d’hommage à Stephane Hessel, l’auteur du manifeste "Indignez-vous" dont le succès mondial a inspiré les "indignés" occidentaux et qui est décédé la semaine dernière à l’âge de 95 ans.

Le chef de l’Etat a célébré la mémoire de l’ancien résistant, qui fut déporté pendant la Seconde Guerre mondiale dans la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides, où les honneurs militaires lui ont été rendus.

"Nous sommes réunis, rassemblés autour d’un homme qui fut une conscience, un grand Français, un juste", a-t-il dit en présence des membres du gouvernement, des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, ainsi que de nombreux proches de Stéphane Hessel.

"Stéphane Hessel était un homme libre, libre de ses choix, libre de ses engagements, libre de sa parole, libre de sa vie. La vérité, c’était sa passion", a-t-il ajouté.

Une pluie d’hommages, venus surtout de la gauche, a accompagné la mort de Stéphane Hessel mais quelques voix discordantes se sont fait entendre.

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRFI) a dénoncé la "mise au pavois" d’un homme s’accommodant, selon lui, avec la vérité historique et qui "fut avant tout un maître à ne pas penser."

Les prises de position pro-palestiniennes de Stéphane Hessel lui ont valu des critiques d’une partie de la communauté juive.

S’étonnant de "l’aveuglement des médias", Claude Moisy, ancien PDG de l’Agence France Presse, a souligné de cîté dans Le Monde que Stéphane Hessel n’était pas coauteur de la Déclaration des droits de l’homme comme cela été écrit partout.

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