Depuis 2009, l’administration a renforcé ses contrô les à domicile pour vérifier si les bénéficiaires des aides au logement ou du minimum vieillesse, souvent venus du Maghreb et d’Afrique, vivent bien en France.
Certains migrants, absents au moment de ces inspections, ont perdu leurs aides et doivent rembourser les montants perçus, des sommes pouvant aller jusqu’à 23.000 euros, selon les associations.
"Il y aura bientô t une instruction pour que ces contrô les soient menés avec humanité", a annoncé un fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, Michel Aubouin, directeur de l’Accueil, de l’Intégration et de la Citoyenneté (DAIC), en marge d’un colloque sur le sujet.
Salah M’Sadek, un Tunisien de 78 ans dont 44 en France, se sent ainsi "comme un homme écrasé par l’administration" : il vient de perdre son allocation solidarité personnes âgées et son aide au logement.