La France « ne serait pas affectée » par une sortie de la Grèce de la zone euro (Valls)

L’économie française "ne serait pas affectée" par une sortie de la Grèce de la zone euro, a assuré dimanche le premier ministre français, Manuel Valls.

"Une sortie de la Grèce serait grave pour le peuple grec, mais l’économie française ne serait en revanche pas affectée", a-t-il affirmé en évoquant, lors d’une interview accordée à Europe 1-Itélé-Le Monde, le référendum annoncé par Athènes sur la proposition d’accord faite par ses créanciers.

Le référendum, prévu le 5 juillet, est "le choix du gouvernement grec qui ne peut pas être critiqué", a indiqué M. Valls, relevant néanmoins que si la réponse est négative, "il y a un risque réel de sortie de la zone euro" pour la Grèce.

"Nous ne connaissons pas les uns et les autres les conséquences d’une sortie de la zone euro, et sur le plan économique et sur le plan politique", a souligné le Premier ministre français, exprimant sa conviction qu’un accord "est toujours possible" et appelant, de ce fait, à "tout faire pour que la Grèce reste dans la zone euro".

Il a également souhaité que la Banque centrale européenne continue d’apporter un soutien financier à la Grèce.

"La BCE est indépendante mais je ne pense pas qu’elle puisse couper les vivres (aux Grecs). (…) S’il doit y avoir, et c’est à la BCE de manière indépendante de prendre ses responsabilités, un soutien financier dans les jours qui viennent, c’est sans aucun doute nécessaire", a dit M. Valls.

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