La France est mieux outillée aujourd’hui pour faire face à la menace terroriste (ministre de l’intérieur)
«Les pertes subies par Daech sur le terrain peuvent (…) renforcer la motivation de ceux qui veulent passer à l’acte ici», a-t-il expliqué dans un entretien publié par le «Journal du Dimanche» (JDD).
Selon lui, de petits groupes pourraient avoir des «projets d’action violente» sans qu’il y ait nécessairement de lien entre eux, ce qui est «plus difficile à détecter».
«Des moyens importants ont été engagés dans le renseignement, dans la remontée de l’information sensible, dans la présence policière, les nouvelles technologies, la coopération européenne», a indiqué Collomb en assurant que «nos services sont mieux armés pour détecter les menaces. Ils le font chaque semaine, à bas bruit».
«Les attentats du 13 novembre 2015 (à Paris) sont le premier cas de tuerie de masse, conçue pour faire un maximum de victimes. Nous ne pensions pas que cela était alors possible en France. Désormais, nous y sommes préparés», a insisté le ministre.
La France s’est dotée depuis le 1er novembre d’une loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme qui a transcrit dans le droit commun des dispositions prévues par l’état d’urgence, arrivée à échéance le 31 octobre, en prévoyant notamment des mesures spécifiques en matière de contrôles aux frontières, de perquisitions et de saisies.
Cette loi prévoit aussi des mesures spéciales en matière de périmètres de protection, d’assignation à résidence et de surveillance individuelle.