La France convoque l’Ambassadeur de Syrie pour protester contre les attaques « inacceptables » contre ses représentations diplomatiques

La France a convoqué samedi l’Ambassadeur de Syrie à Paris pour protester contre les attaques "inacceptables" ayant visé dans la nuit ses représentations diplomatiques dans son pays, a annoncé le ministère français des Affaires étrangères.

"Les tentatives d’agression contre le consulat honoraire de France à Lattaquié (nord-ouest) et la chancellerie détachée française d’Alep (nord) par des groupes de manifestants organisés et sans réaction des forces de sécurité sont inacceptables et la France les dénonce avec la plus grande vigueur", a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, dans un communiqué.

Ainsi, écrit-il, l’Ambassadeur de Syrie en France "est convoquée au Quai d’Orsay pour un rappel des obligations internationales de la Syrie".

Rappelant l’obligation de respect et d’application de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques, la France tient les autorités de Damas "pour responsables de la sécurité de son ambassade et de l’ensemble de ses établissements, ainsi que de tous ses ressortissants en Syrie", précise-t-il.

D’autres représentations diplomatiques ou consulaires ont fait l’objet d’attaques en Syrie, dont l’ambassade d’Arabie saoudite à Damas qui a été mise à sac samedi par des manifestants soutenant le régime de Bachar Al Assad, en signe de protestation contre la décision de la Ligue arabe de suspendre la Syrie.

M. Valero a souligné que la France condamne "avec la plus grande fermeté" ces attaques "inadmissibles", tout particulièrement "la destruction en règle" de l’Ambassade d’Arabie saoudite à Damas. Le porte-parole a tenu à exprimer à cet égard la solidarité de Paris avec "le Royaume d’Arabie saoudite comme avec l’ensemble des pays visés".

Ces attaques constituent, dit-il, "une tentative d’intimidation de la communauté internationale après les décisions courageuses de la Ligue arabe prenant acte de la poursuite de la répression en Syrie". "Le régime syrien est tenu pour intégralement responsable de ces dérives et devra rendre des comptes", a-t-il conclu.

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