La France appelle l’Iran à ne pas condamner à mort un pasteur apostat

La condamnation de Youssef Nadarkhani "constituerait une violation du Pacte international sur les droits civils et politiques auquel l’Iran a librement souscrit ainsi que de la Constitution iranienne qui garantit la liberté de religion et de croyance", a affirmé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.

M. Nadarhkani, 32 ans, musulman converti au christianisme à l’âge de 19 ans et devenu pasteur d’une petite communauté évangélique baptisée "Eglise d’Iran", a été arrêté en octobre 2009 et condamné à mort par une cour d’appel en septembre 2010 pour apostasie en vertu de la charia (loi islamique) en vigueur en Iran.

La Cour suprême a annulé ce verdict début juillet, et renvoyé l’affaire devant le tribunal de Rasht (nord de l’Iran), d’où le pasteur est originaire, en demandant à l’accusé de se "repentir", ce qui permettrait l’annulation des poursuites en vertu de la charia. Les audiences se sont achevées mercredi.

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