La BOAD et les Nations unies signent un accord concernant les changements climatiques

La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la Convention cadre des Nations unies pour les changements climatiques (CCNUCC) ont signé un protocole d’accord en vue de la création, à Lomé (Togo), d’un centre de collaboration régionale (CCR) sur la problématique environnementale, annonce un communiqué de la Banque africaine rendu public vendredi à Dakar.

L’accord a été signé à Bonn (Allemagne) par Christian Adovelande, président de la BOAD, et Christiana Fugures, secrétaire exécutive de la CCNUCC, indique-t-on de même source.

Selon les termes du protocole d’accord, la CCNUCC et la BOAD  »mettront en place en commun les moyens adéquats et travailleront conjointement, à travers le CCR, dans le but d’apporter leur soutien aux gouvernements, aux ONG et secteur privé » des pays de la banque sous-régionale de développement ».

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo. L’objectif visé par les deux partenaires est d »’identifier et de développer des projets éligibles au Mécanisme de développement propre (MDP) en Afrique ».

Selon la CCNUCC, le MDP consiste à ce que les pays industrialisés financent des projets qui réduisent ou évitent des émissions dans des pays moins riches et sont récompensés de crédits pouvant être utilisés pour atteindre leurs propres objectifs de réduction des émissions de Co2.

 »Il est particulièrement profitable aux pays en développement et offre un degré de flexibilité aux pays développés essayant d’atteindre leurs objectifs de réduction des émissions », selon l’institution.

D’après les constatations de la 17ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (COP17), l’Afrique qui n’émet que 4 % des gaz à effet de serre. L’Afrique est cependant le continent qui subit de plein fouet les effets des changements climatiques.

Selon les estimations des financements correspondant à son niveau de vulnérabilité, le continent africain a besoin de 8 à 17 milliards de dollars par an pour l’adaptation au changement climatique et de 9 à 12 milliards pour l’atténuation des effets de ce changement. Les Chefs d’Etat africains participant à la COP17 avaient réclamé que 40 % du  »Fonds vert global soit affectée à l’Afrique.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite