LE MOUVEMENT DE CHEIKH ABDESLAM YASSINE

Suite aux évènements qui ont secoué la ville de Khouribga, le 15 mars
dernier, plusieurs personnes ont été interpellées et déférées devant le
tribunal de cette ville.

Elles sont inculpées de destruction de biens publics et privés, d’incendie
ou de dégradation de véhicules, d’implication dans des actes criminels et de
violence commis à l’encontre des éléments de la force publique,
participation vol, rassemblement armé et désobéissance.

Selon les premiers éléments de l’enquête, et les témoignages recueillis
par la presse nationale et internationale, six personnes, membres d’une
association islamiste intégriste non autorisée, Al Adl Wa Al Ihssane, seraient
les instigateurs de ces actes de trouble.

Pour rappel, le 15 mars 2011 se tenait un sit-in, initié par des jeunes qui
sollicitaient pacifiquement un emploi. Cependant, les rangs des protestataires
ont été infiltrés par des fauteurs de troubles et ce, sur instigation de
certaines personnes appartenant à Al Adl Wa Al Ihssane. L’objectif consistait
à embraser la situation, à les inciter à passer à l’escalade et à refuser
d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre pour se disperser.

Suite à des rumeurs sciemment distillées par les adeptes du mouvement
islamiste, le bilan de cet incident s’établit à 59 blessés parmi les
éléments de police, 16 de la Gendarmerie Royale et 27 agents des Forces
Auxiliaires, alors que les dégâts matériels portent sur 7 voitures
incendiées et l’endommagement de 10 véhicules.

Une fois de plus le mouvement d’Abdeslam Yassine nous démontre sa haute
nuisance qui s’illustre par une idéologie obscurantiste foncièrement
radicale reposant sur la violence tous azimuts et son mépris totale des valeurs
sur lesquelles est fondée la société marocaine. Des valeurs qui ont toujours
prôné de respect de l’autre, la liberté d’expression, la tolérance et la
paix tels que spécifiées par notre religion.

On peut donc conclure, sans risque de se tromper, qu’Al Adl Wa Al Ihssane
n’est autre que l’expression radicale du Parti de la Justice et de la
démocratie (PJD), un autre parti islamiste, légal, avec lequel il partage des
taches et des rôles. Une stratégie qui rappelle celle du Front Islamique et
Salut algérien avec le Groupe Islamiste Armée (GIA), qui n’était autre que
son bras armé.

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