Lors de son audition, l’ancien diplomate, désormais résident belge reconverti dans les affaires, a tenté de justifier le transports de ces fonds par sa volonté d’ouvrir une filiale en Belgique de son entreprise de consulting Spartago. Il affirme que cette somme lui vient de ses activités auprès de sociétés irakiennes, qui lui ont été rémunérées en "numéraire" à Paris en raison du sous-développement du système bancaire en Irak.
Boris Boillon a été débarqué de Tunis après l’élection de François Hollande. Lors de sa première rencontre avec la presse, il avait refusé de répondre aux questions des journalistes tunisiens sur la ministre des affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, les qualifiant de "questions débiles" ou de "n’importe quoi".