L’ex-Secrétaire d’Etat français, Georges Tron, en garde à vue pour harcèlement sexuel

Nouvelle étape importante dans l’affaire Tron. Lundi, l’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique, contraint à la démission à la fin du mois de mai, a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Versailles. Selon le parquet d’Evry, il devrait y passer la nuit de lundi à mardi. Par ailleurs, la chaîne d’information en continu BFMTV a révélé que son bureau avait été perquisitionné.

Une enquête préliminaire pour agression et viol avait été ouverte à la mi-mai par le parquet d’Evry à l’encontre de Georges Tron et les médias français ont publié de nombreux témoignages anonymes le mettant gravement en cause.

Interrogé par i>Télé, son avocat Olivier Schnerb a tenu à dédramatiser l’audition de son client. "Le moment est venu maintenant pour la police de donner la parole à celui qui est visé par la plainte", a-t-il fait valoir, ajoutant que l’élu francilien allait "rendre coup pour coup" dans une affaire que ce dernier considère comme une machination orchestrée par le Front National local.

Outre Georges Tron, les enquêteurs entendent également l’une de ses adjointes à la mairie de Draveil et une assistante parlementaire.

Pour l’heure, Georges Tron n’est pas mis en examen. Toutefois, les faits qui sont reprochés à cet adepte des "massages des pieds" pourraient être requalifiés en agression sexuelle ou en viol s’ils sont avérés.

Georges Tron avait présenté le 29 mai sa démission du gouvernement français, mais il est resté maire de Draveil (Essonne).

En présentant sa démission, Georges Tron s’était défendu de tout comportement répréhensible et estimé que ses deux anciennes collaboratrices de sa mairie proféraient des accusations “vindicatives”, ajoutant qu’il était victime d’une vengeance orchestrée par des personnalités du Front national

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