L’empoisonneuse de Chambéry, Ludivine, voulait « soulager les souffrances » des vieilles dames

La suspecte, Ludivine, 30 ans, a été mise en examen et écrouée pour six empoisonnements et trois tentatives d’empoisonnement sur personnes vulnérables. Les six décès sont intervenus depuis octobre au sein de l’établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) Le Césalet, à Jacob-Bellecombette en Savoie.

C’est la mort suspecte d’une pensionnaire de 84 ans qui a alerté la direction. L’octogénaire a sombré brutalement dans le coma le 27 novembre avant de mourir deux jours plus tard. Des analyses toxicologiques ont révélé un taux anormal de psychotropes mais aucun des produits retrouvés dans le sang de la vieille dame "ne faisait partie de la prescription pharmaceutique de cette résidente", selon l’hôpital de Chambéry.

La direction du centre hospitalier avait alors alerté la justice. Les huit autres cas ont ensuite été révélés par l’enquête et par les aveux de l’aide-soignante. Les enquêteurs n’envisagent pas d’autres cas que ceux déjà mis en lumière.

Le profil psychologique de la jeune femme commence à se dessiner. Son histoire personnelle pourrait être une piste d’explication de son passage à l’acte. "Depuis la mort de sa mère [à l’été 2013, NDLR], une fragilité avait été détectée. Elle était suivie par la médecine du travail", selon la vice-procureure. "Elle a très mal vécu ce décès, confie une source proche de l’affaire au Parisien. Par ailleurs, cette jeune femme vit seule et n’a pas eu de relation amoureuse connue. Jusqu’à présent, elle n’a pas eu une existence facile."

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