A Nice, Marine Le Pen s’est félicitée de cette arrivée. "C’est un homme d’une grande expérience qui connaît très bien le fonctionnement de l’Intérieur, la République et ses rouages", a déclaré la présidente du FN au JDD.fr. Quant à savoir si Yves Bertrand n’est pas un homme sulfureux, le leader d’extrême-droite a répondu par la négative : "Non, il a été malmené car il est au centre du pouvoir."
Après Gilbert Collard, le Front national a annoncé samedi, à l’occasion des Journées d’été de Marine Le Pen, un nouveau soutien : Yves Bertrand, l’ancien patron des Renseignements Généraux. La chef de file frontiste est "quelqu’un de respectable (…) victime d’une diabolisation injuste et absurde à cause de son nom", explique le haut-fonctionnaire, dans une interview au site Causeur.fr. Avant d’ajouter : "Jusqu’à preuve du contraire les déclarations de Marine Le Pen prouvent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter : elle est républicaine". Yves Bertrand a toutefois indiqué que son vote à la présidentielle de 2012 n’avait "rien à voir avec tout ça", précisant vouloir simplement qu’on en finisse avec "la diabolisation" du FN.