L’ambassade du Maroc en France réfute « toute allégation mensongère contre ses diplomates »

Dans une mise au point, l’ambassade du Maroc en France s’est étonnée mercredi d’avoir été citée par plusieurs médias dans le cadre de l’affaire du sénateur et industriel français Serge Dassault, et a réfuté « toute allégation mensongère contre ses diplomates » .

Une plainte a été déposée, le 3 janvier dernier, par Fatah Hou contre Serge Dassault, ancien maire de la ville de Corbeil-Essonnes près de Paris (1995 à 2009), son successeur Jean-Pierre Bechter, le responsable du service des sports de la ville et un diplomate marocain à Paris, les accusant d’avoir pris part à un plan pour le faire arrêter ainsi que deux autres personnes au Maroc afin de les empêcher de révéler des faits qui seraient liés à des achats de votes à Corbeil-Essonnes .

« Plusieurs médias ont cité l’Ambassade du Maroc en France en relation avec une affaire strictement française portée devant la justice. Tout en réitérant notre pleine confiance dans la justice française pour établir les faits, tels qu’ils se sont réellement produits, l’Ambassade du Maroc tient à souligner sa pleine et ferme détermination pour que toute la lumière soit apportée à cette affaire, réfute toute allégation mensongère à l’égard de ses diplomates et se défendra contre toute partie insinuant la participation à de quelconques plans ou actes malveillants, en dehors du cadre légal et du strict respect des règles de droit », indique un communiqué de l’ambassade du Maroc en France.

« Dans le cadre de ses activités diplomatiques courantes, M. Riad Ramzi, en sa qualité de chargé d’affaire de l’Ambassade du Maroc a été convié, le 14 février 2013, à un déjeuner au siège du Groupe Dassault par le Sénateur et dirigeant d’entreprise Serge Dassault, en présence du Maire de Corbeil-Essonnes, M. Jean-Pierre Bechter. Cette rencontre a été l’occasion d’aborder les relations entre le Maroc et la France, notamment sur les plans économique, culturel et social et sur les moyens de les renforcer », poursuit le communiqué, notant qu’au cours de cette entrevue, « M. Dassault a sollicité la médiation de l’Ambassade auprès des familles de quelques habitants de Corbeil-Essonnes d’origine marocaine suite à des «harcèlements» dont il serait victime ».

« Pour permettre d’évaluer cette requête et déterminer la suite à lui donner, le Chargé d’Affaires a demandé que des informations plus détaillées à ce sujet soient transmises à l’Ambassade, ce qui ne fut jamais fait. Cette requête restera dès lors sans suite et aucun contact ultérieur n’a eu lieu », précise le communiqué.

"L’Ambassade du Maroc exprime son étonnement de se trouver ainsi citée dans une affaire dont elle n’est pas partie prenante et pour laquelle aucune démarche d’aucune sorte n’a été ni arrêtée, ni initiée, ni effectuée", souligne encore le communiqué, avant de conclure que « Dès lors, l’Ambassade se réserve le droit d’ester en justice contre toute partie qui porterait des accusations malveillantes ».

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