L’agence Fitch Ratings confirme la note souveraine du Maroc avec perspectives stables

L’agence de notation internationale Fitch Ratings vient de confirmer les notes « BBB- » et « BBB » du Maroc, pour ses emprunts respectivement en devises et en monnaie locale avec « des perspectives stables ».

La note de plafond souverain "BBB" et la note "F3" de la dette à court terme en devises ont été également confirmées par l’agence mondiale de notation.

Dans un communiqué rendu public, Fitch explique que le maintien de ses notes pour le Maroc est dû notamment à la stabilité politique dont jouit le Royaume dans le contexte du printemps arabe et à la performance de l’économie du pays qui a fait preuve d’une résilience dans une conjoncture régionale et internationale difficile.

Cette notation de Fitch s’explique aussi par une nette amélioration du compte courant, dont le déficit a reculé à 5,4 % en 2013 et 7,5 du PIB, et ce grâce à la réforme des subventions et la hausse des exportations industrielles (automobiles +23 %, industrie aéronautique +20 % et le secteur de l’électronique +12 %), combinée à la baisse des prix du pétrole.

Et d’ajouter que l’économie marocaine a progressé de 4,8 % en 2013, contre 2,7 % en 2012 grâce à la bonne performance du secteur agricole qui a rebondi de plus de 20 %.

Selon les prévisions des analystes de Fitch, le Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc devrait afficher un taux de croissance de plus de 4 % à moyen terme avec la reprise des activités des autres secteurs économiques, la hausse attendue des arrivées touristiques, des transferts des MRE, des exportations et de la demande intérieure.

Quant à la dette publique extérieure, elle devrait continuer à baisser avec la poursuite des réformes engagées par le gouvernement et la reprise progressive économique dans la zone euro, estiment les experts de l’agence Fitch qui tablent sur une stabilisation de la dette publique en 2014 avant de commencer à fléchir.

L’agence Fitch met aussi l’accent sur l’engagement affiché par le gouvernement pour le redressement des dépenses publiques et la réforme des subventions aux énergies, une réforme soutenue par le Fonds monétaire international (FMI) qui a ouvert pour le Royaume une ligne de crédit "de précaution" de 6,2 milliards de dollars afin de protéger le pays contre les "chocs extérieurs".

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