L’Onu s’inquiète du sort des femmes suite à l’offensive contre Mossoul

L’Onu s’est alarmée, mercredi, du sort des femmes et des filles de Mossoul après l’offensive militaire lancée le weekend dernier pour chasser Daesh de cette ville irakienne que le groupe terroriste contrôle depuis juin 2014.

Des 200.000 personnes qui risquent d’être déplacées de leurs foyers dans les premières semaines de l’offensive, près de 46.000 sont des femmes et des filles en âge de procréer, dont 8.000 sont enceintes, fait savoir le Fonds de l’Onu pour la population ( FNUAP ).

Le sous-secrétaire général et directeur général du Fonds, Babatunde Osotimehin, s’est dit “profondément inquiet de la crise humanitaire” qui se profile rapidement à Mossoul.

Cette situation est une “menace à la santé et à la vie des femmes enceintes, qui risquent d’être coupées des soins obstétriques nécessaires à leur survie”, a-t-il dit dans un communiqué.

La survie des femmes au moment des crises tient à leur accès aux soins de base liés à la santé reproductive et à l’accouchement, a-t-il dit, faisant part des craintes de l’Onu qu’un “nombre inconnu” de femmes et de filles font face au risque grandissant de violences sexistes qui accompagnent de tels conflits.

L’Onu compte élargir, à travers le Fnuap, la champ de ses services de santé reproductive, et sa réponse aux violences sexistes pour protéger les femmes et les filles prises dans le conflit. Celui-ci devrait, selon les estimations du Fonds, forcer plus d’un million de personnes à quitter leurs foyers dans les semaines prochaines.

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