L’OMS veut aider la Mauritanie et le Mali à prévenir la propagation d’Ebola

La Mauritanie et le Mali ont été identifiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme pays prioritaires pour la prévention de la propagation du virus Ebola parmi quinze Etats de la région.

Les deux pays devront bénéficier d’une aide conséquente de l’agence spécialisée de l’ONU en matière de renforcement des capacités de prévention de la maladie qui a déjà tué près de 4.500 personnes, a indiqué l’OMS dans un communiqué.

La liste des pays prioritaires, rendue publique jeudi, comprend les quatre Etats frontaliers de la zone touchée, à savoir la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Sénégal et le Mali. S’y ajoutent onze autres pays à risque : le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Gambie, le Ghana, le Nigeria, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Soudan du Sud, le Togo et la Mauritanie.

Auprès de l’OMS, on indique que les pays en question ont été sélectionnés en fonction des routes commerciales et de l’état de leur système de santé.

Toutefois, l’organisation a assuré qu’elle ne recommandait pas les contrôles instaurés dans des aéroports à l’entrée des passagers pour dépister d’éventuelles personnes contaminées en Afrique par le virus Ebola.

"Une telle démarche peut donner un faux sentiment de sécurité. La prise de température des voyageurs ne stoppe de toute façon que ceux qui ont des symptômes à ce moment", a précisé la directrice du département capacités à l’Organisation, Isabelle Nuttall, lors d’une conférence de presse à Genève.

"Ces symptômes peuvent se déclarer après le passage de la douane et l’entrée sur le territoire", a-t-elle dit.

Depuis le début de l’épidémie, la fièvre Ebola a fait 4.493 morts sur près de 9.000 cas recensés au Liberia, Sierra Leone, Guinée, et à moindre échelle au Nigeria, Sénégal, Espagne et aux Etats-Unis.

L’OMS avait averti mardi contre une propagation exponentielle du virus en décembre à raison de 10.000 nouveaux cas par semaine en Afrique de l’Ouest, contre une moyenne d’un millier actuellement.

Elle a indiqué que le virus a atteint de nouvelles zones jusque-là épargnées en Afrique de l’Ouest, alors que des signes sont là d’une fin probable de l’épidémie au Sénégal et au Nigeria.

Le virus se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Le virus laisse peu de chances de survie soit en moyenne 47 % pour l’épidémie actuelle.

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