"Grâce à l’opposition (des combattants kurdes) et à l’aide de leurs amis de la coalition, l’Etat islamique a le dos cassé", a jugé M. Barzani lors d’une conférence de presse en marge d’une visite de travail à Budapest.
"Le danger n’est pas écarté (…) mais espérons-le nous pourrons, dans un proche avenir, entrevoir la victoire finale", a-t-il ajouté.
M. Barzani a rencontré le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays a décidé ce printemps le déploiement de 150 soldats non combattants au Kurdistan irakien.
Au cours d’un séjour aux Etats-Unis la semaine dernière, M. Barzani avait demandé à ce que ses troupes puissent être directement armées par les Etats-Unis au lieu de passer par le gouvernement de Bagdad. Le président américain Barack Obama a salué le "courage" des combattants kurdes.
Les peshmergas sont une pièce maîtresse du dispositif au sol de la coalition qui a infligé plusieurs revers au groupe Etat islamique. Depuis août, les avions de la coalition ont procédé à plus de 3.000 frappes aériennes contre les jihadistes en Irak et en Syrie.