L’Association des sociétés de bourse africaines voit le jour

Le conseil de gouvernance de l’Association des sociétés de bourse africaines (ASSDA) a signé récemment le protocole d’accord portant création de l’association.

Ce mémorandum est l’aboutissement de discussions approfondies entre les associations nationales de sociétés de bourse des pays membres fondateurs, à savoir le Maroc, l’Égypte, le Kenya, Maurice, le Nigeria et les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, indique l’Association professionnelle des sociétés de bourse (APSB) dans un communiqué parvenu à la MAP.

La décision d’établir l’ASSDA a été prise lors d’une table ronde organisée en avril à Abidjan (Côte d’Ivoire) par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet de couplage des échanges africains (AELP), qui est une initiative conjointe de l’Association des valeurs mobilières africaines (ASEA) et de cette Banque visant à permettre et à faciliter les échanges transfrontaliers et le règlement des valeurs sur les bourses participantes en Afrique, fait savoir la même source. L’ASSDA est, ainsi, une association d’associations constituée de membres à part entière qui sont des intermédiaires en bourse ou des associations dont les membres négocient des valeurs mobilières, explique l’APSB, ajoutant que la BAD et l’ASEA exerceront également les fonctions de membres observateurs.

Parmi les objectifs de l’ASSDA figure l’approfondissement des marchés financiers en Afrique en encourageant et appuyant des mesures qui permettront et faciliteront la négociation et le règlement de titres par les intermédiaires en bourse sur plusieurs bourses d’Afrique.

Elle a également pour but de soutenir la stimulation des flux d’investissements panafricains, de promouvoir les innovations qui répondent aux besoins de diversification des investisseurs en Afrique et de contribuer à remédier au manque de profondeur et de liquidité des marchés financiers africains.

L’ASSDA sera aussi un organisme de coordination engagé avec les régulateurs, les bourses, les autres organismes panafricains et les gouvernements dans la recherche de solutions facilitant les échanges de valeurs mobilières à travers l’Afrique.

Cette nouvelle association est un levier important pour cette profession en vue de mieux servir les partenaires locaux et étrangers en leur apportant des opportunités d’investissement en termes de nouveaux marchés et produits et de diversification au niveau régional. Cette démarche s’inscrit aussi dans le cadre de l’ambition nationale de construire un hub financier performant avec des intermédiaires "one stop shop".

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