L’Algérie poursuit le Maroc de sa vindicte à la veille de la célébration du 40e anniversaire de la Marche verte

A la veille du 40e anniversaire de la Marche Verte, l’Algérie poursuit son acharnement sur le Maroc et redouble d’agressivité en intervenant sur tous les points à l’ordre du jour de la 3e Commission de l’Assemblée générale pour accuser le Maroc de violations des droits de l’Homme et mettre en cause la marocanité de son Sahara.

Une fois de plus et pour la seconde fois dans la même journée, l’Algérie a attaqué le Maroc, en réitérant ses allégations habituelles sur des prétendues violations des droits de l’Homme dans le Royaume, en faisant une fixation sur le Sahara marocain et en appelant au droit à l’autodétermination de cette région.

La réaction du Royaume a été ferme et immédiate. Dans l’exercice d’un droit de réponse, M. Omar Rabi, Conseiller à la Mission du Maroc à New York, a souligné que l’Algérie représente un triste modèle des violations des droits de l’Homme dans la région. Ce statut ne lui permet nullement de venir critiquer les droits de l’Homme chez ses voisins, a-t-il ajouté.

L’Algérie a tort à vouloir se comparer au Maroc, a argumenté M. Rabi. A cet égard, il a indiqué que l’Algérie est devenue championne de la persécution des peuples qui demandent à exercer leur droit à l’autodétermination et à l’autonomie, car en plus du peuple Kabyle, les populations Mozabites dans la région de Ghardaïa sont systématiquement opprimées.

"Ce n’est pas le Maroc qui le dit, mais plutôt les instances et organes onusiens qui en attestent", a-t-il souligné, avant de citer plusieurs rapports de Comités et mécanismes onusiens des droits de l’Homme, ainsi que ceux d’ONG internationales telles que "Human Rights Watch" et "Amnesty International".

"En Algérie, les chaînes de télévision sont fermées parce qu’elles ont osé critiquer le gouvernement. Même Internet est coupé pendant des semaines afin d’empêcher les citoyens d’accéder aux informations publiées sur ce pays", a dit M. Rabi.

Le diplomate marocain a précisé qu’alors que le Maroc est considéré comme un exemple de coopération avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme, l’Algérie refuse d’autoriser les Procédures spéciales du Conseil des Droits de l’Homme d’effectuer leurs visites dans ce pays.

A cet égard, il a donné l’exemple de Rapporteurs spéciaux qui attendent de visiter l’Algérie depuis 18 ans, dont notamment ceux sur la torture, sur la liberté de rassemblement et d’association et sur les disparitions forcées ou involontaires.

"Ce n’est pas un hasard que le Maroc est souvent cité comme exemple dans le domaine des droits de l’Homme", a indiqué M. Rabi. "Ce qui n’est nullement le cas de l’Algérie", a-t-il poursuivi.

"Au lieu de parler d’autodétermination au Maroc et au Sahara marocain, l’Algérie devrait d’abord traiter la question de l’autodétermination du peuple Kabyle et des minorités Mozabites en Algérie", a-t-il précisé.

M. Rabi a, enfin, invité sincèrement l’Algérie à s’inspirer des réformes et avancées du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme au lieu de persévérer dans ses allégations fallacieuses sur de prétendues violations des droits de l’Homme au Sahara.

Il a conclu en soulignant que le jour où l’Algérie sera citée comme modèle des droits de l’Homme, comme l’est le Maroc, elle pourra prétendre s’ériger en donneuse de leçons en matière des droits de l’Homme.

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