L’Algérie ne digère pas le gazoduc panafricain du Maroc (Challenges)

« De plus en plus, le Maroc s’af­firme comme un ac­teur ma­jeur pour concur­ren­cer les an­ciennes puis­sances co­lo­niales et la Chine en Afrique sub­sa­ha­rienne », souligne jeudi le magazine Challenges, indiquant qu’après l’ac­cord passé avec l’Ethio­pie, c’est un ga­zo­duc de 5 000 ki­lo­mètres que le royaume va co­fi­nan­cer avec le Ni­ge­ria, troi­sième pro­duc­teur mon­dial.

"Fu­reur des Al­gé­riens, qui vont cher­cher à blo­quer sa mise en œuvre", note l’hebdomadaire, indiquant que "Ce pro­jet se fera coûte que coûte, nous fait-on va­loir dans l’en­tou­rage de Mo­ham­med VI, qui s’est rendu une qua­ran­taine de fois en Afrique sub­sa­ha­rienne : +Il est la concré­ti­sa­tion d’une vi­sion Sud-Sud, qui est ga­gnante-ga­gnante+".

L’al­liance a été fi­na­li­sée à Mar­ra­kech en marge de la COP22, avant d’être of­fi­cia­li­sée à Lagos il y a quelques jours par le roi Mo­ham­med VI et le pré­sident Mu­ham­madu Bu­hari, rappele l’hebdomdaire.

Selon Challenges, le ga­zo­duc lon­gera toute la côte ouest-afri­caine pour re­joindre le Maroc, puis l’Eu­rope via l’Es­pagne. "Un par­cours plus long de
1 000 ki­lo­mètres que celui du pi­pe­line trans­sa­ha­rien qu’avait pro­posé l’Al­gé­rie en 2002, pro­jet qui n’a ja­mais abouti faute de fi­nan­ce­ment et en rai­son des risques liés au ter­ro­risme", souligne-t-il.

Le ga­zo­duc ouest-afri­cain des­ser­vira, entre autres, la Côte d’Ivoire, la Gui­née et le Sé­né­gal.

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