L’Algérie affirme avoir anéanti le groupe ayant décapité le guide français Hervé Gourdel

L’Algérie affirme avoir presque totalement anéanti le groupe jihadiste ayant kidnappé et exécuté le guide de haute montagne français Hervé Gourdel il y a près de deux ans.

"Jund al-Khilafa (Les soldats du califat) n’existe plus en tant qu’organisation", a déclaré à l’AFP une source sécuritaire sous couvert d’anonymat.

Ce groupe ayant fait allégeance à l’organisation jihadiste Etat islamique (EI) avait kidnappé le randonneur niçois le 21 septembre 2014 au coeur de la montagne du Djurdjura (Kabylie) à 150 km au sud-est d’Alger. Il l’avait décapité quelques jours plus tard.

Trois islamistes tués récemment lors d’une opération militaire au sud d’Alger ont été identifiés comme étant membres de ce groupe formé par des dissidents d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), a indiqué le 27 juin le ministre de la Justice Tayeb Louh.

Ces trois "terroristes" faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt international dans le cadre de l’affaire de "l’assassinat du ressortissant français", a-t-il précisé.

Le plus souvent les autorités ne précisent pas à quel groupe appartiennent les islamistes tués et se contentent de dire que ce sont des "terroristes". Pour le seul mois de juin, 30 d’entre eux ont été tués, selon un bilan officiel.

Depuis l’exécution d’Hervé Gourdel, qui a ravivé le douloureux souvenir de la guerre civile où les Occidentaux étaient pourchassés par les islamistes, "les opérations de l’armée n’ont pas connu de répit", a affirmé une autre source sécuritaire à l’AFP.

Avec AFP

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