L’ASSASSIN DU PROFESSEUR AMINA BALAFRJ RESTERA-T-IL LIBRE ET IMPUNI

MERCI DE SOUTENIR. LA VÉRITÉ EN VOULANT BIEN PUBLIER LE TEXTE DE LA FILLE DU PROFESSEUR.
NABYL LAHLOU

Le 19 septembre 2013, pendant que je prenais part à la première manifestation de solidarité, exigeant la libération d’Ali Anouzla, un ami s’approcha de moi pour m’annoncer que le professeur Amina Balafrej était plongée dans le coma, suite à un accident de la route. Je n’ai donc appris la terrible et inimaginable nouvelle de cet accident de la route qui eut lieu le 31 août, que le 19 septembre.
Cet accident criminel, provoqué en plein périmètre urbain de la ville de Rabat où la vitesse est limitée entre 40 et 60 km/heure, montre l’échec, cuisant et total, de toutes ces inefficaces politiques contre les violence routières et son hécatombe, parce que basées, seulement et uniquement, sur le matraquage publicitaire à coup de spots publicitaires qui ont coûté, pour leurs réalisations souvent nulle set inefficaces, la peau des fesses.
Le véritable remède pour réduire l’hécatombe, c’est sévir et punir par la loi, par l’emprisonnement, les chauffards assassins et criminels, à l’image de ce conducteur, dont a été victime le professeur Amina Balafrej, plongée dans le coma depuis le 31 août 2013.
A lire cet émouvant texte que la fille du professeur Amina Balafrej, envoie par inter net aux hommes et aux femmes, épris de Justice, nous ne pouvons, nous autres , hommes et femmes, épris de Justice et du sens de la Justice que demander que Justice soit faite et que le chauffeur assassin, quelle que soit la classe sociale à la quelle il appartient et quel que soit le grade de son père dans la nomenclature de l’Etat, soit être jugé et sévèrement puni pour l’accident « mortel » qu’il a commis.
Rabat le 16 septembre 2013
Nabyl lahlou

Voici l’appel pathétique et déchirant de la fille du Professeur Amina BALAFREJ

Le 31/08/2013, ma mère, Amina Balafrej, Professeur de médecine, Chef du service de diabétologie pédiatrique de l’hôpital des enfants de Rabat, a été percutée au volant de sa voiture par un jeune, sur une artère principale de la ville dont la vitesse est limitée à 60 km/h. La nature et la violence du choc subi par ma mère indiquent que le jeune circulait à une grande vitesse et à contre sens, et était donc en totale infraction au code de la route.
Pourtant, l’agresseur en question a été immédiatement pris en charge, pendant que ma mère a d’abord été abandonnée sur le trottoir avant d’être emmenée et enregistrée sous X (!) aux urgences de l’hôpital Avicenne dans une salle dite de déchoquage, sans réelle prise en charge pendant plusieurs heures. Ses papiers d’identité n’ont pas été examinés (bien que présents dans son sac), son téléphone éteint et sa famille pas prévenue. Nous n’avions donc aucun moyen de la localiser ni de la secourir pendant plus de 5 précieuses heures qui auraient pu lui sauver la vie et lui épargner le coma profond dans lequel elle se trouve actuellement.
Ma mère a sacrifié sa vie pour son pays, pour soigner gratuitement des milliers d’enfants d’origine modeste. Elle a créée le premier service de diabétologie pédiatrique du pays, elle était en train d’ouvrir le premier centre pour enfants diabétiques du pays.
Le responsable lui est indemne et libre. Pire, aucun juge n’a été assigné à l’affaire, aucun dossier monté par les policiers. Nous avons du nous battre des semaines pour avoir les noms des personnes impliquées.
Nous sollicitons votre aide pour qu’un juge soit assigné, qu’une enquête exemplaire soit menée et que le responsable soit jugé d’une peine exemplaire.

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